Coronavirus Covid-19 : Les secteurs en panne et ceux en croissance
Depuis le 17 mars 2020 à 12h00, la France est en confinement. La décision a été prise par le Président de la République, Emmanuel MACRON, lors de son allocution aux Français la veille au soir pour des raisons sanitaires, en réponse à la pandémie de Covid-19. Avant l’explosion de la pandémie aux États-Unis, l’Europe était considérée comme l’épicentre de la crise sanitaire apparue dans ville de Wuhan, en Chine.
Dans le cadre d’une coordination Européenne sous l’égide la Commission européenne en date du 16 mars 2020, la plupart des pays européens ont également adopté cette mesure à des degrés divers.
Dans cet article, nous aborderons les sujets suivants :
✅ Les impacts sur l’économie en France et en Europe
✅ Les secteurs en panne et ceux en croissance
✅ Des opportunités pour les Managers de transition
✅ Des solutions opérationnelles et disponibles pour les entreprises
✅ Économie française : impacts et conséquences du coronavirus Covid-19
Au 30 mars 2020, la dernière étude d’impact de l’OFCE prévoit un coût, pour l’économie française, légèrement supérieur à 30 points de PIB mensuel par mois de confirment. Cela représente une perte de 2,6% de PIB annuel, soit une perte de 60 milliards d’euros par mois de confinement.
En cumul et au 20 avril 2020, les dernières estimations du gouvernement français font état d’un recul de 8% du PIB, prévu sur l’année 2020. La dette devrait elle atteindre 115% du PIB, contre 99% prévu dans le budget initial de l’année en cours.
Ce qui amène à cette baisse phénoménale du PIB ? La chute de la consommation des ménages, estimée à 18% selon l’OFCE, la baisse des investissements et le confinement de la main d’œuvre. De plus, l’impact de cette crise sur le tourisme pourrait engendrer une perte de 14 milliards d’euros par mois. Cela est dû au confinement et à la fermeture des frontières.
Cette situation inédite entraîne une difficulté conséquente pour les entreprises à poursuivre leurs activités. De nombreuses ont été contraintes de fermer et d’arrêter leurs activités en raison des décisions du gouvernement. D’autres sont confrontées à des pénuries de main-d’œuvre pour diverses raisons : employés malades, congé parental ou exercice du droit de retrait pour raisons sanitaires, et tout cela impacte fortement le PIB et la production de la richesse nationale.
✅ Économie européenne : impacts et conséquences du coronavirus Covid-19
Afin de répondre à cette situation exceptionnelle, La Commission européenne a pris des mesures de soutien sur les plans sanitaires et économiques. Ursula von der LEYEN, Présidente de la Commission européenne, a fait l’annonce d’un nouveau projet de budget européen pour l’exercice 2021-2027.
Dans l’esprit d’un « plan Marshall » européen, ce projet comprendra « un plan de relance qui garantira le maintien de la cohésion au sein de l’Union par la solidarité et la responsabilité », a indiqué la présidente. Ce budget est annoncé comme étant « au cœur » des mesures mises en place pour endiguer la pandémie.
Bien que tous les détails de ce projet ne soient pas encore connus, la Commission promet de « n’exclure aucune option autorisée dans les limites du traité » afin de sortir de cette situation critique, selon le journal Politico.
Après avoir échoué à trouver un accord entre les 27 pays de l’Union européenne lors du Conseil européen, les ministres des finances sont parvenus à un accord de relance de 540 milliards d’euros lors d’une réunion du 9 avril 2020. Ce plan prévoit trois piliers : le Mécanisme européen de stabilité (MES) pour 240 milliards, la Banque européenne d’investissement (BEI) à concurrence de 200 milliards et le plan « Sure » pour 100 milliards au bénéfice des chômeurs partiels au sein de l’Union européenne.
(Source : touteleurope.eu et les Echos)
✅ Les secteurs en panne suite au coronavirus Covid-19
La grande majorité des entreprises vont souffrir ou avoir des conséquences économiques liées à cette crise d’origine sanitaire.
En Bourse, la crise du Covid-19 a d’abord affecté les valeurs très liées à la consommation chinoise. Les actions dans le secteur du luxe comme Kering ou LVMH, du transport aérien ou du tourisme (Air France-KLM, Accor) ont vu rouge. Les groupes qui possèdent des usines dans la région de Wuhan (épicentre de l’épidémie), à l’instar de Seb ou PSA, ont vu également leur valeur sanctionnée par les marchés. Au global, l’indice CAC 40 est ainsi passé de plus de 6100 points au 19 février 2020 à 4 520 au 20 avril 2020, soit une perte de 26% en 3 mois après avoir atteint un creux de 3 750 points au 18 mars 2020 (-38%).
D’un point de vue sectoriel, ci-dessous un schéma récapitulatif concernant les secteurs économiques les plus impactés en France (source McKinsey).
Pour le secteur aéronautique : les actions du groupe Air France ont perdu 50% de leur valeur, celles d’Aéroport de Paris on subit la même évolution. Les compagnies aérienne Easy-Jet et Ryanair, n’ont actuellement plus aucun avion en vol. Le Groupe Air France – KLM n’assure environ que 10% de son activité, principalement par des vols cargo et de rapatriements à la demande des gouvernements Français et Néerlandais.
Dans le secteur pétrolier, pourtant très porteur d’avant crise, les cours du baril ont quant à aux diminué de -65% entre février et mi avril 2020. Cela sous l’effet cumulé de la chute de la demande et d’un désaccord entre les producteurs sur les quotas. Les entreprises de prospection et de forages pétroliers ont abandonné la recherche de nouveaux gisements et le secteur parapétrolier traverse une crise sans précédent. Plusieurs sociétés Françaises sont directement concernées, comme Technip FMC ou Vallourec qui ont annoncé la réduction des investissements et des mesures d’économies importantes.
Parmi les autres secteurs, les plus touchés restent le tourisme, l’hôtellerie et la restauration. Les mesures de confinement privent ainsi ces professionnels de leur clientèle. À ce jour, les premières estimations parlent de 40 milliards d’euros de perte pour le tourisme français, au titre de la seule année 2020.
✅ Les secteurs en croissance suite au coronavirus Covid-19
À l’inverse, quelques secteurs parviennent à limiter l’impact de la pandémie voire à y développer de nouvelles opportunités.
La grande distribution et les commerces de proximité, toujours en activité, ne souffrent pas de la situation. Le groupe Carrefour et Casino par exemple, sont les titres boursiers qui ont le moins varié depuis le début de cette crise.
La majorité des entreprises technologiques, ou encore de médias ont réussi à faire la transition vers le télétravail en quelques jours. Par exemple, le service Microsoft Teams (VoIP, visio-conférence) a augmenté son nombre d’abonnés de 12 millions au mois de mars 2020 et compte 44 millions d’utilisateurs quotidiens.
Ces secteurs ne sont donc pas, ou peu impactés par les mesures de confinement ni des mesures de chômage partiel qui en découlent. Une étude de la DARES (direction statistique du ministère du Travail), indique que les demandes de chômage partiel proviennent à moins de 13% des activités de services spécialisés, scientifiques et techniques. Au total, ce sont plus de 9,6 millions de salariés en France qui sont cependant concernés par ces mesures (Source, Ministère du Travail et déclaration de la Ministre Muriel Pénicaud du 20 avril 2020).
Bien évidemment, les secteurs du e-commerce et les services de livraison à domicile sont en forte croissance, la plupart tirent leur épingle du jeu pendant cette crise. Les services de livraisons à domicile ont aussi amorcé une transition de leurs chaines d’approvisionnement logistiques pour palier la perte de leurs fournisseurs traditionnels (les restaurateurs). Associées à la grande distribution, elles permettent maintenant de livrer directement les courses à domicile ou sur des Drive « sans contact ».
C’est dans cette voie que les sociétés doivent innover pour diriger leurs efforts face à cette situation inédite : transformer un problème en opportunité, afin de ne pas avoir à faire face à une récession généralisée.
Le baromètre du travail à temps partagé de 2019 produit par « Le portail du temps partagé » nous permet aussi d’effectuer des constats intéressants. Selon cette étude, 93% des personnes pratiquant l’emploi à temps partagé (*) en sont satisfaits. Actuellement, 430 000 professionnels travaillent déjà selon ce procédé en France.
(*) Activité permettant à un professionnel de travailler pour plusieurs entreprises en parallèle et, pour ces dernières, de partager ses compétences et son temps en fonction des besoins.
Cette crise du coronavirus Covid-19 que nous traversons nous démontre qu’il est possible et nécessaire de réinventer son organisation. Pour se faire, un certain nombre de mutations s’imposent pour organiser la vie professionnelle en mode « confinement » et la mise en place d’un management à distance.
Afin d’organiser au mieux cette nouvelle problématique, de nombreuses entreprises font appel, même en cette période, à des managers de transition pour les accompagner. Son rôle sera alors de faciliter le travail de chaque métier essentiel des organisations en l’accompagnant de manière expérimentée et la plus opérationnelle possible.
Cet accompagnement de crise, auquel sont habitués un grand nombre de managers de transition, permet de palier aux manques temporaires de compétences au sein des sociétés. Il sera d’autant plus pertinent et efficace que le manager de transition ne soit pas lui-même isolé mais aussi accompagné par un réseau de confiance disposant d’un grand nombre d’experts et de références.
✅ Des opportunités pour les Managers de transition
✅ Des solutions opérationnelles et disponibles pour les entreprises
Comme nous pouvons donc le constater, la situation actuelle nous offre l’opportunité d’une profonde remise en question de nos modes de fonctionnement. En premier lieu en ce qui concerne nos entreprises et nos organisations. La distance qu’impose le virus facilite la mise en place d’un nouveau management. Des échanges de pair à pair, selon les rôles de chacun et non seulement en fonction de leur position dans la hiérarchie pré-confinement.
Cela facilite paradoxalement l’interaction entre les professionnels et collaborateurs au sein des sociétés.
Le réseau FIT in NETWORK® basé sur une communauté de plus de 800 experts s’est développé depuis plusieurs années selon ce modèle de collaboration et continue d’accompagner ses clients dans cette situation de coronavirus Covid-19. En effet, sur la plateforme se retrouvent des experts avec plus de 15 ans d’expérience professionnelle en Management, Finance et Ressources Humaines dans tous les secteurs de l’économie, capables d’intervenir dans toute la France et en Europe.
Leur disponibilité, expérience sectorielle, compétences et exemples de missions déjà réalisées sont directement accessibles et les critères de pré-sélections mis à disposition permettent aux entreprises de les identifier rapidement. Au-delà et pour vous faciliter la recherche de solutions, les équipes de FIT in NETWORK® restent opérationnelles, mobilisées et solidaires dans cette phase de Covid-19 pour aider les entreprises à gérer cette situation sans précédent
Bruno d’ARTAGNAN
Président de FIT in NETWORK®
www.fitin-network.com
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Les engagements de FIT in NETWORK® auprès de ses clients :
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A partir de la confirmation d’une mission : 3 propositions de candidats en une semaine ;
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Le choix final du manager de transition laissé au client, selon le « best FIT» ;
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Le suivi pendant la mission, à un rythme minimum mensuel, avec le client et le manager de transition ;
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En cas d’indisponibilité du manger de transition, le remplacement de l’expert en mission sous une semaine ;
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L’adaptation continue de la mission au contexte particulier du client.